Les transactions de vente diminuent

Avec l'effet "Covid" et la possibilité de télétravailler, le marché immobilier de vente s'est envolé aussi bien sur les transactions réalisées que sur les prix. Il y avait tellement de demandes par rapport aux offres que les négociations n'étaient plus d'actualités dans la majorité des cas. 

Le 1er trimestre 2022 indique une baisse des compromis de vente signés de 17 % par rapport au premier trimestre 2021, revenant à un chiffre similaire d'avant cette crise sanitaire.

 

Malgré cette baisse, les prix restent toujours élevés car les offres ne comblent pas les demandes mais il est à nouveau possible d'entamer une négociation et de faire une offre différente du prix de vente, inimaginable il y encore six mois. 

 

Les prix de vente au m² ont diminué de 4 % à Paris au 1er trimestre 2022 tandis qu'à Nantes, Perpignan, Montpellier ou Dax, ils ont grimpé respectivement de 22, 20, 21 et 26 %.

 

L'autre raison de cette baisse des transactions de vente, ce sont aussi les restrictions imposées aux banques notamment le taux d'endettement mais aussi la hausse des taux d'intérêts qui ne cesse d'évoluer depuis le début 2022. 

 

Cette diminution va certainement encore s'amplifier dans les mois à venir suite à la baisse des aides CEE au 1er mai 2022 concernant les travaux d'isolation des murs, des planchers bas, des toitures terrasse ou le calorifugeage. À cela, s'ajoute l'arrêt de la prime "coup de pouce" isolation au 1er juillet 2022. La diminution de ces aides pourrait avoir un impact conséquent pour les projets des primo-accédants qui privilégient les biens énergivores moins chers et une marge de négociation parfois un peu plus importante.